L'Oracle Oui Non : des réponses instantanées et précises
- Concentrez-vous sur une question, fermez les yeux pour visualiser intérieurement la réponse
- Appuyez sur ce bouton pour mélanger les cartes
- Tirez X cartes dans le paquet étalé plus bas
- Appuyez sur ce bouton pour interpréter votre tirage
Sommaire (Cliquez pour ouvrir)
Comment consulter l’Oracle Oui Non grâce à un Pendule ?
Voici comment procéder :
- Tout d’abord, il faut vous munir d’un pendule (ou en fabriquer un) et de cette feuille imprimée ou recopiée.
- Placez la cible dessinée sur la feuille sur une surface horizontale et lisse, comme une table par exemple.
- Il faut que votre regard soit perpendiculaire au centre exact de la cible.
- Maintenant, prenez la ficelle ou la chaînette de votre pendule entre votre pouce et votre index (en savoir plus sur comment tenir un pendule) et placez votre main de telle sorte que le pendule est exactement au-dessus du centre de la cible. A peu près à deux ou trois centimètres juste au-dessus.
- Faites un effort pour bien rester immobile. Certaines personnes essaient de jouer immédiatement avec le pendule ou sont impatientes d’obtenir une réponse. C’est pourquoi, il est important de se détendre en gardant cette position quelques instants. Cela permet aussi aux gens nerveux d’arrêter de trembler et de se relaxer pour se concentrer sur la question.
- Concentrez-vous sur l’intersection des deux lignes et restez le plus immobile possible.
- Il faut maintenant apprendre à dialoguer avec le pendule. Concentrez-vous sur une question dont la réponse est affirmative sans aucun doute possible. Le but est de créer une connexion entre le Oui et le mouvement de balancier (soit un balancement de C vers D sur la feuille que vous avez téléchargée). Cela s’appelle un mouvement idéomoteur. C’est votre subconscient qui connecte une idée, un concept à un mouvement. L’idéal est de se poser une question évidente et s’imaginer entendre une voix dire “Oui” dans la tête en même que le pendule se balance le long de l’axe C-D.
- Pour les personnes plutôt kinestétiques (c’est-à-dire qui ressentent plus le monde avec leurs émotions qu’avec leur sens visuel ou auditif), il est préférable d’imaginer qu’elles hochent la tête pour dire oui. Je conseille aux gens plus visuels, d’imaginer qu’ils se voient en train de dire “Oui” ou qu’il se représentent quelqu’un en train d’affirmer fermement “Oui”. Par exemple, vous pouvez vous poser la question : “Est-ce que le ciel est bleu ?” et imaginer un Oui pour capturer intérieurement ce “Oui”. Ainsi, le pendule commencera à se balancer. (Encore une fois, vous devez vous assurer que votre main, votre bras et votre corps entier restent immobiles et que seuls ces minuscules mouvements qui apparaissent inconsciemment transfèrent l’énergie le long de la chaînette et fassent balancer le pendule).
- Une fois que vous êtes capable de créer ces mouvements idéomoteurs, arrêtez l’exercice et recentrez à nouveau le pendule sur l’intersection en restant immobile.
- A présent, refaites le même exercice avec un “Non” en utilisant le même procédé. Quelle impression ce “Non” provoque-t-il dans votre corps et dans votre esprit ? Quelle impression ressentez-vous suite à un “Non” ferme ? Visualisez quelqu’un dire “Non” de la tête.
- Procédez ainsi de la manière qui vous convient le mieux pour penser au concept du non jusqu’à finalement obtenir ces minuscules mouvements inconscients qui font balancer le pendule le long de l’axe A-B (l’axe horizontal ou parallèle à vous).
- Une fois que vous avez fini cet exercice, arrêtez le pendule.
Maintenant, j’aime bien tester si la personne est capable de créer une réponse du type :”Je ne sais pas”.
Vous pouvez essayer en utilisant la même méthode et cette fois encore, essayez de capturer l’essence de l’impression de confusion. Que ressentez-vous quand vous êtes incertain(e) ? Que ressentez-vous quand vous entendez “Je ne suis pas sûr(e)” ?
Associez maintenant à cette impression un mouvement de rotation au pendule. Vous avez à présent la réponse pour “Je ne sais pas” !
Il est enfin temps de poser la question qui vous taraude tant et pour laquelle vous vouliez consulter l’oracle oui non.
Surtout, surtout, restez entièrement immobile. Seuls de mouvements minuscules et inconscients doivent faire osciller le pendule.
Si pendant l’entrainement, au lieu de bouger le long de l’axe C-D quand vous formulez un “Oui”, le pendule bouge le long de l’autre axe, cela signifie que vous exercez une résistance inconsciente (et vice-versa avec le non).
Au lieu de conclure à un échec de l’exercice, il est conseillé de prendre en compte cette nouvelle notion de résistance et de la travailler jusqu’à obtenir une réponse correcte de l’oracle.
Une version sud-américaine de l’oracle oui-non
On peut utiliser la méthode sud-américaine, celle du Charlie Charlie pour poser une question simple à l’Oracle.
Le Charlie Charlie est une version plus rapide et plus simple que d’utiliser une planche ouija ou un pendule et ne nécessite que deux crayons ou deux stylos et une feuille de papier.
Il faut écrire Oui et Non sur la feuille comme sur la photo ci-dessous, puis placer les crayons en croix l’un sur l’autre, de manière à délimiter des cases pour Oui et pour Non.
Evidemment, le crayon le plus haut est en équilibre sur l’autre, et son mouvement déterminera la réponse de votre question.
Maintenant, pour convoquer l’oracle, chantez :
Charlie, Charlie peut-on jouer ?
Quand Charlie (c’est lui l’oracle qui répondra oui ou non mais certains prétendent que c’est un ancien esprit maléfique, héhé…) arrive, alors le crayon du dessus roule sur l’autre. Ca veut dire que l’Oracle vous écoute ! Mais il faut parfois attendre longtemps avant que quelque chose ne bouge…
Remettez le crayon à sa place et posez ensuite une question. Le crayon, en se déplaçant, indiquera une réponse.
La version originale d’Amérique centrale comporte six crayons placés sous la forme d’un rectangle avec les deux extrémités
- soit en train de rouler vers l’extérieur : ce qui signifie que Charlie n’est pas là
- soit vers l’intérieur, ce qui signifie que Charlie est là.
Quand l’utilisateur obtient une réponse, il doit chanter :
Charlie, Charlie puis-je arrêter ? Puis il jette un crayon au sol pour briser la connexion avec l’oracle.
N’est-ce qu’un plaisir inoffensif pour passer le temps ?
Pas selon Stephen McCarthy, prêtre catholique de Philadelphie aux Etats-Unis.
Il a écrit dans une publication d’une école locale :
Il existe un jeu dangereux sur les réseaux sociaux qui encourage ouvertement les jeunes facilement impressionnables à convoquer des démons. Je tiens à vous rappeler tous qu’il n’y a pas de jeu innocent avec les démons
L’oracle Oui Non bouge-t-il vraiment les crayons ?
On pourrait citer de nombreuses raisons pour lesquelles les crayons pourraient se déplacer.
- Ils n’étaient pas correctement équilibrés lorsque vous avez commencé
- Un courant d’air dans la pièce. Les crayons sont vraiment légers, de sorte qu’une petite brise d’une fenêtre, l’ouverture d’une porte, d’un climatiseur ou d’un système de ventilation pourraient faire déplacer les crayons.
- Quelqu’un se moque de vous. Une amie enseignante racontait que ses collègues regardaient leurs élèves convoquer l’oracle. Quand les élèves disaient “Charlie, Charlie, es-tu là ?”, le professeur soufflait discrétement sur les crayons sans que les enfants ne le voient. Ensuite, ils tremblaient par peur du démon !
- Les crayons ont des défauts imperceptibles. Bien que vous puissiez penser que votre crayon est droit, il y a souvent des imperfections dans le crayon qui peuvent perturber l’équilibre pourtant stable au début.
- Quelqu’un a bougé la table ou le bureau ou a fait trembler le sol comme un camion lourd ou un train dans la rue, ou quelqu’un dans la pièce voisine a claqué une porte. Encore une fois, les crayons sont vraiment légers, il ne faut pas grand chose pour les déplacer.
- Peut-être que les orbes et les fantômes sont réels, que Charlie est vraiment là, prêt à posséder votre âme. Je ne pense pas que ce soit le cas mais qui sait ? Charlie, Charlie, es-tu là ?